Vous souhaitez connaître la différence entre camping sauvage et bivouac ? Vous voulez savoir ce qui est toléré sur les Baous ?
Téléchargez le guide du bon bivouac du Parc Naturel Régional de Préalpes d’Azur ci dessous

Camping sauvage ? Bivouac ?

Le sens commun décrit le camping sauvage comme une pratique réalisée par des personnes ayant un véhicule à proximité, restant plusieurs jours et/ou ayant un équipement conséquent.
Le bivouac, quant à lui, est un campement sommaire, à la belle étoile ou avec une tente légère d’une ou deux places, à plus d’une heure de marche des parkings et temporairement limité à une nuit au même endroit.

Qu’est-ce que je peux faire ?

Le camping sauvage est peu toléré voire interdit dans de nombreux espaces. En revanche, le bivouac peut être toléré dès lors que l’on suit les règles suivantes :

▪ En amont
Je contacte la mairie concernée pour m’assurer qu’il n’y a pas d’interdiction particulière, la règlementation n’est pas la même partout.
Je demande l’autorisation au propriétaire si je projette de bivouaquer sur son terrain.

▪ Sur Place
J’évite les routes, les chemins publics et les sites classés pour la protection du patrimoine naturel. Je m’installe à plus de 500m d’un monument historique classé ou inscrit au patrimoine et à plus de 200m des rivières. Pourquoi ne pas dormir au bord des belles rivières de cette région ? Tout d’abord, dans un souci de sécurité. Le niveau de l’eau peut monter à tout moment. De plus, c’est une source d’eau propre à la consommation pour les villes et villages alentours mais aussi pour la faune. Il est donc capital de conserver sa qualité.
Plus concrètement et sans que cela ne soit exhaustif, dans les Préalpes d’Azur, j’évite les parcs départementaux, les berges d’une rivière, les grottes et leurs alentours, les espaces pastoraux (comme le plateau de Calern, les baous/ col de Vence) et les terrains dont la propriété privée est matérialisée d’une quelconque manière (exemple : clôture). Je sais que même si la propriété privée n’est pas matérialisée, le propriétaire peut à tout moment me demander de quitter son terrain (la grande majorité des milieux naturels est propriété privée).
Je m’’installe le plus tard possible et je quitte le campement le plus tôt possible, dans l’idéal du coucher au lever du soleil.
Je respecte les autres activités pratiquées sur le lieu choisi (ex : ne pas entrer dans un champ de fauche ; même en pleine montagne, les fonds des dolines peuvent être exploités)
Et, je n’oublie pas que tout usage du feu est interdit à moins de 200m de tout espace forestier, lande, maquis, etc. Dans les Alpes-Maritimes le risque incendie est très important compte tenu du climat et de la végétation. Je suis vigilant !

▪ Avant de repartir
Je ramène tous mes déchets, même organiques et même le papier toilette !